Résumé
Introduction. Le lactosérum, en tant qu’un des sous-produits laitiers et source excellente de protéines, est dans le même temps un produit agressif, à cause des substances organiques détenues en grandes quantités. L’électro-activation du lactosérum est une méthode non-résiduelle permettant la valorisation de toutes les composantes du lactosérum. La béta-lactoglobuline (β-Lg) représente 50% des protéines du lactosérum et 12% du contenu total de protéines du lait.
Matériel et méthodes. L’extraction de la β-Lg dans des concentrats protéiques minéraux (CPM), à l’électro-activation de divers types de lactosérum, avec un contenu protéique initial différent, a été étudiée dans 7 configurations. Les fractions protéiques extraites du lactosérum en CPM ont été analysées par électrophorèse à dodécylsulfate de sodium (SDS-PAGE) et par la concentration du gel de polyacrylamide non dénaturée (PAAG) de 15%.
Résultats. L’électro-fractionnement du lactosérum et la production des CPM à contenu protéique prédéterminé, et en particulier, avec la β-Lg, a été démontrée par le traitement de trois types de lactosérum, en régimes de traitement différent, investigués en 7 configurations. La gestion correcte de l’électro-activation avec la variation des régimes de traitement, permet l’électro-fractionnement de divers produits laitiers.
Conclusions. La quantité maximale de β-Lg, extraite des CPM au moment de l’électro-activation, constitue 66-71%, en fonction du lactosérum traité et des régimes de traitement. Il est évident que le volume d’extraction de la β-Lg du lactosérum ayant un contenu protéique initial inférieur, dans les CPM est supérieur. Les températures enregistrées permettent la formation des CPM sans une dénaturation thermique.
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