Abstract
Introduction. Tout au long des dernières années, la température a atteint un niveau record et battu des records partout dans le monde, en enregistrant une augmentation significative de la surmortalité causée par le stress thermique. À l’échelle mondiale, les températures élevées ont provoqué des phénomènes de chaleur extrême plus pressants, continus et persistantes. Les températures élevées ont également de conséquences sérieuses sur le confort thermique humain, les variations de température peuvent même provoquer un stress thermique, qui doit être surveillé de manière approfondie.
But. Consiste à reconnaître la réponse du corps humain aux températures élevées et les manifestations neurologiques qui en résultent.
Matériel et méthodes. Une étude bibliographique a été réalisée pendant les trois dernières années, grâce aux résultats disponibles en libre accès correspondant aux mots-clés: «stress thermique», «confort humain» et «maladies neurologiques», sur le moteur de recherche académique Google Scholar permettant consulter les publications scientifiques ouvertes. En conséquence, plus de 50 sources sont apparues, desquelles – 27 sources pertinentes au sujet ont été analysées, les plus explicites en ce qui concerne tous les aspects du sujet étudié.
Résultats. Une exposition excessive à la chaleur affecte non seulement le corps humain, mais aussi, par son impact sur la productivité et le rendement au travail, la communauté et l’économie. Les études épidémiologiques récentes démontrent que l’insolation entraîne un dysfonctionnement multiorganique, qui persiste chez les patients après un traitement clinique, ce qui augmente le risque de mortalité au cours des mois et des années de récupération suivante. L’exposition du corps à des températures élevées produit une forme d’hyperthermie associée à une réponse inflammatoire systémique dans laquelle prédomine l’encéphalopathie. Parmi les pathologies neurologiques, les plus sensibles sont les patients atteints de maladies chroniques telles que : la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et l’épilepsie. Ces conditions prédisposent les patients à la déshydratation, à l’épuisement dû à la chaleur et aux insolations. Dans le cas d’une exposition à une vague de chaleur, le dysfonctionnement cérébral peut être généralement grave, mais peut être subtil, se manifestant uniquement par un comportement inapproprié ou une altération du jugement. Dans le cas d’une exposition de courte durée à des températures élevées, les symptômes sont plus légers et se manifestent par des étourdissements, soif, faiblesse, des maux de tête et des malaises. Les complications les plus graves causées par l’exposition à des températures élevées sont celles provoquant le syndrome de dysfonctionnement multiorganique. Celles-ci comprennent l’encéphalopathie, la rhabdomyolyse, l’insuffisance rénale aiguë, l’insuffisance respiratoire aiguë, les lésions myocardiques, les lésions hépatocellulaires, l’ischémie ou l’infarctus intestinal, les lésions pancréatiques et les complications hémorragiques, en particulier la coagulation intravasculaire disséminée, avec thrombocytopénie prononcée.
Conclusions. L’incapacité d’anticiper, de diagnostiquer et de traiter correctement les séquelles à long terme de l’insolation constitue une lacune médicale sérieuse actuelle qui reflète la compréhension limitée des mécanismes physiopathologiques à l’origine des lésions tissulaires.
Note: Projet «Réseau de recherche international sur les déterminants de la santé dans le contexte du changement climatique – ReSanClim», soutenu dans le cadre de l’appel régional — Soutien aux Equipes de recherche SER-ECO, 2023.
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